Jean-Baptiste Martin
Les poilus parlaient patois
Documents dialectaux de Rhône-Alpes : un regard différent sur la guerre de 1914-1918
Au moment de la guerre de 1914-1918, la langue usuelle des poilus, comme celle d’une très grande partie de la population française, n’était pas le français, mais la langue régionale, c’est-à-dire le patois, terme alors utilisé. Les soldats venant de l’actuelle région Rhône-Alpes s’exprimaient donc en francoprovençal ou en occitan qui sont les deux langues parlées dans cette aire.
Ces langues étaient parlées, mais elles étaient aussi écrites. Les documents dialectaux très variés (lettres, poésies, pièce de théâtre, chants patriotiques ou fêtant la victoire, textes en prose racontant la dangereuse et difficile vie des soldats dans les tranchées ou les souffrances des familles …), qui ont été rassemblés dans cet ouvrage, ont été rédigés par des poilus sur le front ou on été écrits pendant ou après la guerre. Ces textes, dont beaucoup ont été rédigés pour apporter un peu de poésie, d’amour ou de réconfort dans l’adversité et auxquels ont été ajoutés quelques témoignages oraux d’anciens poilus enregistrés il y a plusieurs décennies, apportent un regard original et différent sur la Grande Guerre.
Ces langues étaient parlées, mais elles étaient aussi écrites. Les documents dialectaux très variés (lettres, poésies, pièce de théâtre, chants patriotiques ou fêtant la victoire, textes en prose racontant la dangereuse et difficile vie des soldats dans les tranchées ou les souffrances des familles …), qui ont été rassemblés dans cet ouvrage, ont été rédigés par des poilus sur le front ou on été écrits pendant ou après la guerre. Ces textes, dont beaucoup ont été rédigés pour apporter un peu de poésie, d’amour ou de réconfort dans l’adversité et auxquels ont été ajoutés quelques témoignages oraux d’anciens poilus enregistrés il y a plusieurs décennies, apportent un regard original et différent sur la Grande Guerre.