Ouvrage publié avec l’aide du conseil régional d’Aquitaine.
De tout temps, les orchidées ont fasciné les hommes. Présents dans les différents mythes et mythologies de nombreux peuples, les orchis ont attisé de nombreuses convoitises. La forme particulière de leurs bulbes en ont fait le symbole de la puissance masculine et de la fécondité, orchis voulant dire testicule en grec. Dans la région d’Excideuil, l’auteur a trouvé et étudié une trentaine d’espèces d’orchidées différentes, ce qui ne signifie pas que la biodiversité ne soit pas menacée par l’activité des hommes et par la modification naturelle des écosystèmes.
Jean-Louis Orazio est né au Fleix en Périgord, mais a vécu son enfance dans le village de Villeneuve-de-Duras (Lot-et-Garonne). Ses parents étaient immigrés italiens et son père, pour mieux s’intégrer, parla occitan avant de parler français. Ainsi, tout petit, il entendit cette langue qu’il retrouvera plus tard avec la complicité de son épouse Brigitte Miremont. Désormais retraité de l’enseignement et lpus à même de communiquer sa passion de la botanique, il a choisi la richesse de l’occitan pour parler des fleurs.
Revue de presse
Consulter | Orchidées sauvages, mystère du Périgord | Denis Gilabert | http://occitan.blogs.sudouest.fr, 09/09/2014 |
Orchidées sauvages, mystère du Périgord
« Quela passion per la botanica me venguet de ma granda-mair, italiana que me faguet veire totas las plantas qu’ utilizava per far lo minjar, las potingas, quante demoravam rasis Vilanòva de Duras en Olt-e-Garona. Pus tard, quante trabalhèrem a Essiduelh coma professors coma ma femna Brigita, avem fait de las surtidas sur lo camin carstic, los termes e los valats alentorn, las pelenas secas, las zònas umidas. Me sei passionat per quelas plantas misterioas, las orquidéias salvatjas, demai, ne’n avem una tala diversitat sur quel ranvers. Ne’n ai estudiat 34, de las comunas, de las plan raras coma « l’orquis granolha » « l’ofris funèbre » o « niu d’ausel ». « L’orchis miralh » que aparentament ven d’Africa, e fuguet visda sonque en un endrech. Me faugui dau temps per trobar e fotografiar las orquidèias. Qu es un trabalh de 10 annadas d’observacion e de redaccion. L’ideia de quel libre me fuguet balhat per mon ami Jean-Jacques Joudinaud d’Essiduelh ».
Et pour les noms en occitan, où les avez vous trouvés ?
« Ne’n coneissia qualques uns e ai damandat aus paisans dau ranvers, aus botanistas ». car l’ouvrage est bilingue, français, occitan, avec les noms latins, grecs, anglais...Il présente la façon de reconnaître les orchidées, leur mode de reproduction et pour chaque variété, deux photos en couleur, l’une présentant la fleur dans son élément naturel, l’autre la montrant de près. « J’ai voulu faire un ouvrage simple, clair précis et facile à lire. Per los textes en occitan, ma femna Brigita ( NDLR : écrivain et poète) m’ajudet ».
Denis Gilabert
http://occitan.blogs.sudouest.fr,
09/09/2014