... Lo detalh enterrat, la paraula, lo rire desmembrat, lo destòrbi desvariat, la cagada perduda, l’istòria tombada dins lo deslembrièr, sa memòria l’aviá reculhida...
IEO Edicions 2006.
Entre Béziers, Agde et Pézenas, Jean-Marc VILLANOVA naquit au cœur de l’océan de vignes qu’était la plaine languedocienne en 1948. D’origine modeste, son enfance fut baignée par les récits paternels.
En 1962, premières soirées théâtrales. De PAGNOL à BRECHT, c’est tout de suite le déclic. Il découvre l’émotion née des mots dits et de l’échange avec le public. Avec obstination, il n’aura de cesse de retrouver ce plaisir.
Avril 68 : La Poste. Paris. Lyon. Marseille. Déraciné, en réponse à la déchirure, il découvre l’occitan. Le « patois » des placettes et des vignes, MARTI et bien d’autres le revendiquent comme langue authentique. Avec les « Charradissas », il met au point un concept populaire de diffusion de la langue et de la littérature d’Oc. En 2002, il rencontre Max ROUQUETTE, qui lui offre « L’AUTBÒI de NÈU». Pour la scène, il occitanise son nom.
Joan-Marc VILANÒVA a choisi ses racines, occitanes ; son théâtre est un élan vers le monde. Son parcours peut se définir aujourd’hui comme une longue marche au rêve, solitaire et peuplée.